A l’issue d’une récente mission du Fonds Monétaire International (FMI) au Gabon, ses experts ont salué ce mardi 20 février, les réformes structurelles en cours dans ce pays minier d’Afrique centrale, et tablent sur une accélération de sa croissance économique.
La fonctionnaire Aliona Cebotari qui a conduit la mission du FMI, est optimiste quand aux progrès devant être réalisés par l’économie du Gabon, précisant que «la croissance devrait s’accélérer en 2024-25 pour atteindre 3% grâce au dynamisme du secteur non-pétrolier».
Au cours du second semestre 2023, l’économie gabonaise «a connu un net ralentissement à cause des aléas de la baisse de la production pétrolière, de stagnation du revenu par habitant, du taux de chômage élevé et d’une situation budgétaire fragile», a détaillé la cheffe de la mission du FMI.
Aliona Cebotari et son équipe ont salué les «premières mesures prises par les autorités de Transition en vue d’une plus grande transparence et d’un renforcement de la gestion des finances publiques», un aéropage de réformes qui témoignent des efforts du Gabon de relever de nouveaux défis en matière de gouvernance macroéconomique.
«Toutefois, des mesures plus vigoureuses restent nécessaires pour assurer la viabilité de la situation budgétaire, intensifier les réformes en matière de transparence et relancer la croissance», a préconisé Aliona Cebotari.
Le CTRI assurant le pouvoir de transition au Gabon, a fait de la lutte contre la corruption et de l’effort de redistribution des richesses nationales, ses principales priorités, aux côtés de la réforme idoine des institutions-clé de la République gabonaise.
Depuis août 2023, le CTRI a engagé la prise de décisions fermes et radicales telle «la gestion transparente des grandes mines, le rachat de la Société Assala (poumon de la production pétrolière et gazière au Gabon) le 15 février 2024 par l’État gabonais».