La Guinée recevra un prêt de 30 millions d’euros de la part de l’Agence française de développement (AFD), pour les besoins du redressement de son secteur énergétique.
De passage à Konakry, une délégation de l’AFD a évoqué les contours de ce prêt avec le ministre guinéen de l’Energie et de l’Hydraulique, Cheick Taliby Sylla.
La Guinée fait face actuellement à de sérieuses difficultés, notamment en matière de production, de transport et de distribution de l’électricité. Seulement 20% de la population guinéenne a accès au réseau électrique.
Après un appel d’offres supervisé par la Société Financière Internationale (groupe de la Banque Mondiale), la société d’Electricité de Guinée (EDG) a conclu fin juin dernier, avec la société française VEOLIA portant un projet de gestion et de performance dans le secteur de l’électricité, d’une valeur estimée à 11,3 millions d’euros.
Cette enveloppe financière devrait servir d’une part à améliorer la performance technique, commerciale et financière d’EDG, par la modernisation de ses ressources matérielles et le renforcement des compétences de ses ressources humaines.
L’accord avec VEOLIA qui a obtenu la gestion déléguée de l’électricité en Guinée sur une période de 4 ans, devrait aussi permettre la restauration du réseau électrique national qui est dans un état délabré.
A noter que le gouvernement guinéen ambitionne également de réaliser à court terme, le barrage de Souapiti, après celui de Kaléta. Les études de faisabilité sont déjà achevées pour ce deuxième chantier. D’après des estimations des experts, la Guinée dispose d’un potentiel hydroélectrique de plus de 6.000 MW non encore mises en valeur.