L’Union Économique et Monétaire Ouest-Africaine (UEMOA) qui regroupe 8 Etats de la région, a réitéré sa solidarité à l’endroit du quotidien des populations d u Niger, du Mali et du Burkina Faso qui étaient sous sanction de la CEDEAO depuis août 2020.
La Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de l’UEMOA a tenu le 24 février à Abuja (Nigeria), une session extraordinaire présidée par le Chef de l’Etat ivoirien, Alassane Ouattara en marge d’un Sommet extraordinaire de la CEDEAO.
En attendant la publication du Communiqué final issu de cette rencontre axée sur «la situation politique, économique et sécuritaire dans l’Union», les canaux digitaux de l’organisation sous-régionale (UEMOA) insistent sur un plus grand élan de solidarité des Etats de l’institution communautaire à l’égard du Mali, du Faso et du Niger.
Au cours de la session, les participants se sont penchés entre autres, sur les difficultés que vivent des populations de l’espace communautaire à la suite des sanctions prises par les instances régionales, une situation qui appelle, selon la Conférence, « plus que par le passé, à la solidarité vis-à-vis de ces populations qui paient un lourd tribut au terrorisme, aux effets du changement climatique et à l’insécurité politique», souligne la Commission de l’UEMOA.
Les Présidents du Bénin, de la Guinée-Bissau, du Sénégal et de la République Togolaise ont pris part à la session de ce 24 février ainsi que des membres du Conseil des Ministres et les Chefs des institutions de l’UEMOA.
La CEDEAO a levé avec effet immédiat ses sanctions économiques imposées aux trois pays sahéliens précités plus la Guinée. La levée de ces sanctions était une requête portée par la facilitation togolaise auprès de la CEDEAO et de l’UEMOA sur demande des trois Etats sahéliens sus-mentionnés.
Depuis le 28 janvier 2024, le Mali, le Faso et le Burkina Faso ont décidé leur «retrait immédiat» de la CEDEAO, en se regroupant au sein de l’Alliance des Etats du Sahel (AES) mise en place en septembre 2023.