La sixième session de l’Assemblée des Nations Unies pour l’environnement (UNEA-6) s’est achevée ce 1er mars 2024 à Nairobi, la capitale du Kenya, après cinq jours d’intenses travaux ayant rassemblé des Chefs d’Etat, plus de 170 ministres et globalement plus de 7.000 délégués provenant de 182 Etats membres des Nations Unies.
Cette grand-messe écologique présidée par Leila Benali, ministre marocaine de la Transition énergétique et du Développement durable a adopté «15 résolutions, deux décisions et une déclaration ministérielle» en adéquation avec son thème central qui était : «Des mesures multilatérales efficaces, inclusives et durables pour lutter contre le changement climatique, la perte de biodiversité et la pollution».
Selon les mots de Leila Benali, l’assemblée de l’«UNEA-6» a approuvé «des résolutions sur l’amélioration de la gestion des ressources en eau, la réduction de la pollution de l’air et la dégradation des sols, des résolutions appelant à une meilleure gouvernance des océans et à la promotion des synergies dans les accords multilatéraux sur l’environnement».
«La déclaration ministérielle reflète la grande urgence de la crise environnementale planétaire, l’impact et les menaces différenciés des multiples défis environnementaux auxquels nous sommes confrontés», a souligné la ministre Leila Benali.
La Danoise Inger Andersen, Directrice exécutive du PNUE- Programme des Nations Unies pour l’environnement, organisateur phare de l’UNEA-6, perçoit dans la tenue de l’UNEA-6 «une nouvelle vitalité insufflée au multilatéralisme afin d’aider à résoudre de manière cohérente et harmonisée la triple crise planétaire du changement climatique, de la perte de la Nature et de la pollution».
Les résolutions de l’UNEA-6 sur l’arrêt de la désertification et de la dégradation des écosystèmes, a-t-il assuré, stimuleraient les progrès vers une planète verte, sûre sur le plan alimentaire, saine et résiliente.
Le sultanat d’Oman qui a été désigné hôte de l’UNEA-7, privilégie le renforcement de la gouvernance multilatérale en matière d’environnement, associé à un financement et à une coopération adéquats pour garantir aux générations futures une «planète verte, sûre et vivable».