Déclarée jeudi 29 février, l’état d’urgence est entré en vigueur le 1er mars à Barcelone, suite à la sécheresse qui frappe la Catalogne, région autonome du Nord-est de l’Espagne.
Plus globalement, la mesure concerne toute la région de la Catalogne. Il est indiqué que les réservoirs connaissent un niveau historiquement bas, moins de 16 % de leur capacité.
«Nous entrons dans une nouvelle réalité climatique. Il est plus que probable que nous assisterons à des sécheresses plus intenses et plus fréquentes», a prévenu le président de la région de Catalogne, Pere Aragonès, au moment de l’annonce de l’état d’urgence.
Les autorités ont limité à 200 litres par personne la quantité d’eau autorisée pour les usages résidentiels et municipaux, sachant que d’autres mesures sont prévisibles si la situation persiste, comme l’interdiction totale de l’arrosage et des douches dans les salles de sport publiques.
A Barcelone, les municipalités risquent des amendes au cas où leurs habitants, agriculteurs et entreprises ne respectaient pas les restrictions d’eau.
L’Espagne connaît des précipitations inférieures à la moyenne et des températures record, ces trois dernières années. Pour plusieurs observateurs locaux, la situation risque d’empirer tant la question du changement climatique peine à être résolue.
Dans certains coins de la région, les habitants se voient contraints d’adopter d’autres habitudes comme aller puiser de l’eau dans une source naturelle.