Les autorités de la nouvelle Transition au Burkina Faso conduite depuis septembre 2022 par le capitaine Ibrahim Traoré, comptent achever en cette année 2024, la reconquête militaire de plusieurs pans de leur territoire encore sous le contrôle de nébuleuses terroristes.
«Gagner le pari de la paix et de la sécurité est plus que jamais une priorité pour le Gouvernement, et 2024 s’annonce inéluctablement comme celle de l’espoir, espoir de la reconquête totale du territoire national», a déclaré à la fin de la semaine écoulée, le ministre burkinabè de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et de la Sécurité, Emile Zerbo qui s’exprimait durant des échanges comptant pour le cadre sectoriel 2024 du Dialogue «Défense-Sécurité (CSD-DS).
Les travaux de ce cadre sectoriel 2024 ont permis de mettre en avant les acquis phares de la riposte vigoureuse apportée par les Forces de défense et de sécurité burkinabè, à la menace terroriste depuis septembre 2022.
Il s’agit, selon l’Etat burkinabè, du «renforcement des capacités opérationnelles des Forces de défense et de sécurité, l’acquisition de matériels opérationnels et stratégiques, le renforcement des effectifs et la formation continue des personnels de sécurité, la réponse à la crise humanitaire et la promotion d’initiatives de cohésion sociale et du vivre-ensemble».
Dans ses projections 2024, l’Etat burkinabè compte muscler ses moyens de riposte pour permettre ses Forces de défense et de sécurité et les VDP (Volontaires pour la défense de la patrie) d’agir dans de meilleures conditions.
Le Burkina Faso compte plus de 2 millions de déplaces internes depuis 2015, en tentant de fuir les violences terroristes ayant fait des milliers de morts depuis plus de 9 ans dans ce pays sahélien.