L’UA à travers son Conseil du sport et l’UNOCT (Bureau des Nations Unies pour la lutte contre le terrorisme) ont annoncé ce 11 mars à Accra (Ghana) une synergie d’actions fondée sur l’utilisation «d’outils de sport et de la Culture africaine afin de prévenir l’extrémisme violent».
L’UA et l’UNOCT ont fait part de cette volonté de travailler activement et collégialement en marge des 13e Jeux africains qui se déroulent actuellement à Accra, la capitale ghanéenne, depuis le 8 mars 2024.
«La raison pour laquelle nous travaillons dans ce domaine est que la discrimination, la marginalisation et les inégalités structurelles, y compris l’inégalité entre les sexes, sont parmi les moteurs de l’extrémisme violent», a confié ce 11 mars Valerio de Divitiis (coordinateur des programmes sportifs mondiaux pour l’UNOCT).
Decius Chipande (coordinateur du Conseil du sport de l’UA) a loué pour sa part «le sport comme outil efficace pour promouvoir la paix dans le monde, car il détourne les jeunes de la participation à des actes de terrorisme et d’extrémisme violent. Nous veillerons à offrir des interventions ciblées et personnalisées dans les Jeux régionaux».
La collaboration entre l’UA et l’UNOCT autour du terrorisme et de l’extrémisme violent se focalisera sur trois principales priorités. Il s’agit de «la promotion d’une inclusion significative, l’autonomisation des jeunes et des femmes pour prévenir l’extrémisme violent par le biais du sport, et la promotion d’approches sensibles à l’égalité des sexes et de la parité hommes-femmes par le biais du sport pour prévenir l’extrémisme violent».
Le phénomène du terrorisme et de l’extrémisme violent touche dorénavant plusieurs sous-régions du continent africain: l’Afrique de l’ouest, l’Afrique centrale, l’Afrique de l’Est et plus récemment l’Afrique australe à travers les violences au Cabo Delgado (en Mozambique).