Le Secrétaire général des Nations Unies, le Portugais Antonio Guterres, a lancé ce 11 mars pour une énième fois, un cri du cœur à l’intention des protagonistes des guerres meurtrières à Gaza et au Soudan pour un «cessez-le-feu pendant le mois sacré du Ramadan».
«Aujourd’hui, je veux avant tout que l’on honore l’esprit du Ramadan en faisant taire les armes, et en levant tous les obstacles à la livraison d’aide humanitaire à la vitesse et à l’échelle qui sont requises», a plaidé l’ex-Premier ministre Portugais. Il a convoqué pour ce faire des références à la foi musulmane pour dénoncer la cruauté des protagonistes des tueries en cours au Soudan (depuis le 15 avril 2023) et à Gaza (depuis le 07 octobre 2023).
Le début du Ramadan est une période pendant laquelle les Musulmans du monde entier «célèbrent et partagent les valeurs de paix, de réconciliation et de solidarité. Pourtant, les tueries, les bombardements et les bains de sang se poursuivent à Gaza», a déploré le patron de l’ONU, Antonio Guterres.
«A Gaza, au Soudan et au-delà, il est temps de faire régner la paix. J’exhorte les dirigeants politiques, les chefs religieux et les leaders des communautés du monde entier à faire tout ce qui est en leur pouvoir pour faire de ce mois saint une période d’empathie, d’action et de paix», a davantage mobilisé le SG de l’ONU.
Devant l’inaction et l’impéritie de la communauté internationale, Antonio Guterres craint le pire, aussi bien à Gaza qu’au Soudan durant les semaines à venir.
«Le droit international humanitaire est piétiné et la menace d’un assaut israélien sur Rafah pourrait faire sombrer la population gazaouie dans un enfer encore plus profond. Les combats doivent s’arrêter pour le bien des Soudanais qui sont confrontés à la faim, à l’horreur et à des souffrances indicibles», a encore martelé le haut diplomate portugais.