L’Etat tunisien souhaite renforcer un peu plus la protection de son cyberespace dans les mois à venir, en devenant le 70è Etat de la planète à adhérer à la Convention du Conseil de l’Europe sur la cybercriminalité dite « Convention de Budapest de 2001».
Cette Convention est présentée comme le premier mécanisme international dans le domaine de la lutte contre la cybercriminalité. «L’adhésion de notre pays à cet accord vise à contribuer efficacement au soutien et à la coordination des efforts internationaux dans le domaine de la lutte contre la cybercriminalité et à atteindre une efficacité suffisante dans la préservation des droits des personnes et des victimes de la cybercriminalité», a expliqué le gouvernement tunisien.
La convention, a-t-il ajouté, «permettra aux structures nationales concernées par la lutte contre la criminalité de bénéficier de l’expertise, de la formation et des procédures juridiques».
Fruit des efforts concertés entre plusieurs départements ministériels et structures étatiques de la Tunisie, concernées par la lutte contre les délits liés à la criminalité, l’adhésion officielle de la Tunisie procède d’une volonté étatique de mieux protéger le cyberespace national et les utilisateurs des technologies de l’information et de la communication «contre les attaques et cyberattaques visant à nuire aux systèmes d’information, à violer les droits des personnes, à les utiliser illégalement ou à porter atteinte à la paix sociale ou à l’ordre public», ont explique les autorités tunisiennes pour justifier l’adhésion de leur pays à cet instrument international.