Le Premier ministre gabonais, Raymond Ndong Sima a lancé ce mercredi, un plan d’urgence à l’échelle nationale pour identifier des solutions durables aux maux énergétiques du pays.
Selon des informations officielles, les besoins actuels de l’ensemble du pays en électricité sont estimés à 11.000 mégawatts et sont loin d’être satisfaits, malgré la litanie de chantiers ouverts en la matière depuis 2010.
«La situation de l’énergie électrique au Gabon est grave et très préoccupante», a relevé le ministre gabonais de l’Energie et des Ressources hydrauliques, en raison, entre autres, de «l’absence d’un réseau inter-connecté national dont les capacités, à travers le Gabon, restent toujours insuffisantes dans le schéma directeur de production, de transport et de distribution de l’électricité».
Pour parer aux besoins actuels pressants, le pouvoir de Transition se propose «d’acquérir 27 groupes thermiques avant le lancement dans moins de deux ans, des travaux de construction du barrage de Kinguelé Aval, de la construction en 2024 de la première phase de la Centrale solaire d’Ayemé Plaine d’une capacité de 60 mégawatts dont 30 mégawatts pour la première phase».
Dans le même sillage, les autorités en charge de la Transition priorisent la construction des «Centrales thermiques d’Owendo, du barrage hydroélectrique de Ngoumedjin, de l’augmentation des capacités de la Centrale thermique du Cap Lopez, de la Centrale thermique à gaz de Mayumba, du barrage hydroélectrique de l’impératrice et celui de FE2».
En prenant le pouvoir fin août 2023, le CTRI (pouvoir de Transition) a évoqué trois ans de transition avant le passage du pouvoir aux civils.