La République Démocratique du Congo (RDC) et la Chine ont signé un nouveau contrat minier révisé fondé sur «un avenant s’étalant 17 ans et 7 milliards de dollars» lors d’une rencontre tenue le jeudi 14 mars à Kinshasa, en présence du Président Félix Tshisekedi.
Les nouvelles dispositions dudit contrat permettront à la partie congolaise de disposer, tous les douze mois, d’«un montant minimum de 324 millions de dollars destinés à la construction d’infrastructures, dont les routes d’intérêt national».
Cette révision était une des promesses de campagne majeures du Président Tshisekedi pour accélérer de profondes mutations dans l’économie de son pays.
A travers cette entente, la Chine souhaite mieux valoriser l’économie congolaise dans le cadre de leur partenariat gagnant-gagnant. Les termes de cette entente font passer le montant du financement des infrastructures sur le sol congolais «de 3 à 7 milliards de dollars sur les 17 prochaines années», confie Alexis Gisaro, ministre congolais des Infrastructures.
Les origines de ce contrat minier remontent à avril 2008. L’ex-Président Joseph Kabila (2001-2019) avait négocié un troc original (cobalt et cuivre contre la construction d’infrastructures) avec un consortium chinois, pour un montant de 9 milliards de dollars.
En se penchant sur ce contrat, l’Inspection générale des finances (IGF) de la RDC avait chiffré un montant de «76 milliards de gain pour la partie chinoise contre 3 milliards d’infrastructures pour la RDC». Un rapport qui a induit la révision actée ce 14 mars.
Le sous-sol de la RDC renferme une très grande diversité de ressources minières indispensables pour faire tourner les plus grandes industries de la planète dans divers domaines comme la fabrication de Smartphones.