Les Burkinabé vont dépenser moins à compter de fin avril 2024 pour subir certains examens et actes médicaux de grande importance, selon des décisions annoncées mardi 13 mars par le Conseil des ministres.
A partir de fin avril 2024, le coût de «l’examen d’IRM passera de 100 mille à 40 mille FCFA, le scanner qui coûte en moyenne 50 mille sera facturé à 25 mille FCFA», a décidé l’exécutif burkinabé.
«D’ici fin avril 2024, aucun patient au Faso ne va plus débourser 500 mille FCFA pour être intégré dans la file des personnes ayant besoin de dialyse», a précisé davantage le ministre de la Santé, Lucien Robert Kargougou. Dans la même veine, les patients qui ont besoin de «trois dialyses par semaine ne vont plus rien débourser» pour supporter ces séances médicales.
Par ailleurs, les patients qui ont besoin «d’hémodialyse vont désormais payer 2500 FCFA par séance contre 15 mille FCFA auparavant». Ces nouvelles tarifications dans l’écosystème des centres de soins publics sont accueillies avec grand soulagement par les populations de ce pays sahélien en proie à des attaques terroristes sur une partie de son territoire depuis 2015.