La Banque mondiale a annoncé ce mardi 26 mars dans un communiqué, le lancement d’un nouveau programme en Mauritanie qui aidera à améliorer les services de santé au profit d’environ 2,5 millions de personnes, en particulier les femmes, les enfants et les adolescents vivant dans les communautés les plus isolées.
Approuvé le 22 mars dernier par la Banque, ce programme est cofinancé par une combinaison de don et de crédit de l’Association internationale de développement (IDA) d’un montant de 52,3 millions de dollars ainsi que par un don de 15 millions de dollars du mécanisme de financement mondial (GFF).
D’après Cristina Santos, responsable des opérations de la Banque mondiale pour la Mauritanie, «en ciblant stratégiquement la santé et la nutrition maternelles, infantiles et des adolescents, la Banque mondiale s’engage à aider le gouvernement mauritanien à atteindre les objectifs de son système de santé».
Ce programme, explique le communiqué, est aligné sur la Stratégie de croissance accélérée et de prospérité partagée 2016-2030 ainsi que d’autres politiques sanitaires, se concentrera sur l’amélioration de la qualité, de l’accessibilité et de l’utilisation des services de santé, particulièrement ceux ciblant la santé et la nutrition des mères, des enfants et des adolescents.
Il comporte des interventions visant à renforcer les soins de santé primaires pour améliorer l’équité ; il se concentre aussi sur la santé reproductive et sexuelle des adolescents, notamment par le biais de plateformes scolaires de planification familiale, les systèmes de santé et les réformes financières, ainsi que sur l’amélioration de la gouvernance dans l’ensemble du secteur de la santé.
Ces efforts porteront sur neuf régions rurales (Hodh Chargui, Hodh Gharbi, Guidimagha, Assaba, Gorgol, Brakna, Trarza, Adrar et Tagant) dont les résultats en matière de santé sont à la traîne par rapport à la moyenne nationale ; ces communautés représentant 62,4 % de la population mauritanienne. Le programme sera par la suite étendu à l’ensemble du territoire national.
Le chef du secrétariat du GFF, Luc Laviolette, cité dans le document, note que le «nouveau financement aidera à mener les actions grâce à la formation et au déploiement d’agents de santé communautaires dans les régions les plus reculées, mais aussi grâce à l’expansion des services de santé au sein des écoles».