L’ancien président sud-africain, Jacob Zuma ne pourra pas se présenter aux élections législatives du 29 mai prochain pour le renouvellement du Parlement, a annoncé ce jeudi la commission électorale.
Le président de cette commission, Mosotho Moepya, a indiqué que «dans le cas de l’ancien président Zuma, nous avons reçu une objection qui a été retenue» ; tout en soulignant que «le parti qui l’a nommé en a été informé, de même que ceux qui ont soulevé l’objection».
La condamnation de Zuma en 2021 à quinze mois de prison pour outrage à magistrat pourrait figurer parmi les raisons de son exclusion, puisque, selon la commission électorale, se basant sur la Constitution, «aucune personne reconnue coupable d’un délit et condamnée à une peine d’emprisonnement de plus de douze mois sans possibilité de remplacer la peine par une amende» ne peut participer à une élection.
Zuma qui a eu des soucis avec l’ANC, le parti au pouvoir qu’il a dirigé pendant des années, soutient, depuis quelques mois, un parti nouvellement créé, uMkhonto weSizwe (MK) dont il est devenu la tête de liste.
L’ancien président, 81 ans, a jusqu’au 2 avril pour faire appel de son inéligibilité, selon la commission électorale. D’ores et déjà, le porte-parole du MK, Nhlamulo Ndlhela, a déclaré à l’AFP que «nous examinons le bien-fondé de cette objection mais nous ferons bien sûr appel» devant le tribunal électoral.