Le Dialogue national inclusif prôné par le président gabonais, Brice Oligui Nguema, devrait s’ouvrir ce mardi 2 avril à Libreville, soit sept mois après le renversement du pouvoir d’Ali Bongo par les militaires.
Cette journée du mardi est réservée à la cérémonie officielle d’ouverture, sachant que les travaux devraient démarrer mercredi 3 avril au stade d’Angondjé, une banlieue de la capitale.
Près de 600 personnes, parmi lesquelles figurent, entre autres, les représentants des partis politiques, de la société civile, des religieux et des militaires, prendront part aux travaux prévus pour un mois.
Ces participants seront répartis entre trois commissions (politique, économique et sociale), lesquelles seront divisées, à leur tour, en une douzaine de sous-commissions.
Certaines voix continuent d’appeler à la révision de la liste des participants, estimant que ladite liste n’est pas représentative puisqu’elle exclut certaines personnalités de premier plan, ou encore quelques mouvements ou formations politiques.
Le dialogue est censé se pencher sur la situation politique, économique et social du pays. Les autorités ont reçu en amont quelque 38 000 contributions de la part des Gabonais de différents horizons, suite à un appel lancé par le gouvernement.
Ces doléances devaient être synthétisées au préalable pour servir de base aux travaux du dialogue. A la fin des travaux, un rapport devrait être soumis au président Oligui Nguema, avec des recommandations.
Les détracteurs du régime en place déplorent déjà le fait que ces résolutions qui seront issues des pourparlers ne soient pas contraignantes étant donné que le dialogue national n’est pas «souverain».