L’Union africaine (UA) a réuni les 15 et 16 avril à son siège à Addis-Abeba en Ethiopie, les représentants des Missions diplomatiques des Etats membres accrédités auprès d’elle, dans le cadre d’un atelier «sur le thème de la cyberdiplomatie».
Dans un communiqué de l’organisation panafricaine rendu public ce mercredi 17 avril, l’atelier susmentionné a permis de sensibiliser les participants «aux cybermenaces existantes et aux grandes priorités de la cybersécurité», ainsi que de «lancer des discussions au sein de la communauté diplomatique sur la nature et l’étendue de la menace» sur le continent africain.
«Nous assistons à la transformation du cyberespace en nouveau terrain de concurrence géopolitique, et parfois d’attaques contre la sécurité nationale», a mis en exergue Calixte Aristide Mbari (chef de la Division de la démocratie, des élections et du constitutionnalisme de la Commission de l’UA). Une nouvelle donne qui commande la mise en place d’une kyrielle d’arsenaux internes dans les Etats membres, alerte l’UA qui s’active à mettre en œuvre sa «Convention sur la cybersécurité et la protection des données à caractère personnel» adoptée en 2014.
Selon les projections de plusieurs experts de la géopolitique, l’Afrique deviendra d’ici 2050, le principal centre d’intérêt des grandes puissances de la planète et des Nations du «Sud global», au regard de la diversité de ses multiples richesses naturelles inégalées pas encore exploitées de manière optimale.