Dans le cadre de ses projections d’atteindre l’émergence à l’horizon 2030, la Côte d’Ivoire qui se donne les moyens de ratisser large en terme de mobilisation de financements extérieurs a obtenu le mercredi 17 avril, l’aval du gouvernement pour son adhésion à la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD).
«Le Conseil des ministres a donné son accord pour l’adhésion de notre pays au traité portant création de la BERD», expliqué Amadou Coulibaly, porte-parole du Gouvernement ivoirien au sortir d’une grand-messe gouvernementale à Abidjan, la capitale économique de la Côte d’Ivoire.
La République ivoirienne a été sélectionnée dans un lot de 4 Etats d’Afrique sub-saharienne autorisés à rejoindre l’institution multilatérale fondée en 1991, basée à Londres (Angleterre), et ayant pour mission de «faciliter dans les pays membres la transition vers des économies de marché plus vertes, plus inclusives, plus résilientes et compétitives».
Le Gouvernement ivoirien entend dans ce sens «prendre les dispositions appropriées pour permettre à son économie de tirer profit des financements réservés aux projets structurants des pays membres de la BERD», a détaillé Amadou Coulibaly.
La Côte d’Ivoire va ainsi faire partie des premiers Etats d’Afrique subsaharienne, à rejoindre la BERD, après l’élargissement de l’institution qui couvrait jusque-là l’Afrique du Nord (Maroc, Tunisie et Egypte. Le Bénin, le Kenya, le Nigeria, le Ghana et le Sénégal ont aussi fait acte d’adhésion à la BERD.
L’adhésion de la Côte d’Ivoire à la BERD avait été validée par une décision prise à Samarkand (Ouzbékistan) en 2023 par le Conseil des Gouverneurs de la banque d’étendre ses opérations en Afrique subsaharienne.