Le Bureau régional de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) pour l’Afrique a annoncé la tenue du 23 au 25 avril à Dar es-Salaam en Tanzanie, de sa première Conférence internationale sur PEN-Plus en Afrique (CIPPA 2024), un forum de haut niveau qui vise à accélérer et à intensifier la mise en œuvre de la stratégie PEN-Plus sur le continent.
La stratégie PEN-Plus, note l’organe onusien, complète l’action de l’ensemble des interventions de l’OMS essentielles pour lutter contre les maladies non transmissibles dans le cadre des soins de santé primaires (en abrégé le «PEN» ou le «WHO-PEN») qui vise à fournir des soins de qualité décentralisés et géographiquement accessibles dans les centres de santé communautaires afin de traiter les maladies non transmissibles courantes.
Parmi ces maladies figurent l’hypertension, le diabète de type 2 et les affections respiratoires chroniques, sans oublier le dépistage du cancer du col de l’utérus et les soins palliatifs.
L’agence onusienne dédiée à la santé en Afrique souligne aussi que le WHO-PEN fait essentiellement porter les efforts sur les établissements de soins de santé primaires, alors que les interventions du PEN-Plus s’étendent aux établissements d’orientation-recours de premier niveau (c’est-à-dire aux hôpitaux de district).
Le PEN-Plus prévoit la formation et le mentorat d’agents de santé pour qu’ils soient capables poser le diagnostic, de traiter, de soutenir et de référer les cas graves de maladie non transmissible vers une structure qui en assurera une meilleure prise en charge. Il suit une approche centrée sur le patient et axée sur la communauté qui implique la participation active des patients et de leurs familles à la prise en charge de leurs maladies.
La CIPPA offre une plateforme essentielle pour étudier les possibilités de collaboration afin d’aligner l’initiative PEN-Plus sur d’autres programmes de santé publique qui existent dans la Région.
Les participants attendus à la Conférence sont, entre autres, des décideurs de haut niveau, des experts mondiaux et régionaux, des donateurs, des partenaires de développement, des représentants du secteur privé, des organisations de la société civile et des points focaux (pour la lutte contre les maladies non transmissibles) dans les ministères de la santé de la Région africaine.