La Confédération africaine de football (CAF) a fait savoir, dimanche soir, que la non-tenue du match entre la Renaissance Sportive de Berkane (RSB) et l’USM Alger programmé pour ce dimanche 21 avril, «sera portée devant les instances compétentes».
Prévue le 21 avril pour le compte de la demi-finale aller de la Coupe de la Confédération CAF, la rencontre n’a finalement pas eu lieu à cause de la privation des joueurs marocains de Berkane de porter les maillots de leur choix, qui ont été saisis la veille, par la douane algérienne.
La Commission interclubs de la CAF a aussitôt sommé les autorités algériennes de remettre à l’équipe RSB ses maillots floqués de la carte intégrale du Maroc incluant son Sahara Occidental. «La CAF présente ses excuses aux sponsors, aux partenaires TV et aux supporters, pour les désagréments causés».
Les joueurs du RSB ont déjà porté à maintes rencontres, ce maillot qui est tout à fait conforme aux statuts et aux réglementations de la CAF et sa confiscation par la douane à l’aéroport d’Alger est donc contraire aux recommandations de l’instance du football africain et devrait être sévèrement sanctionnée.
Devant l’entêtement des autorités algériennes qui ne ratent aucune occasion pour mettre les battons dans les roues du voisin marocain, les joueurs du club berkani n’avaient d’autre choix que d’annuler leur participation à cette rencontre et ont refusé de se rendre au stade du 5-Juillet-1962 où devait se jouer la demi-finale de la coupe de la CAF.
Malgré l’impair des autorités algériennes, la Fédération algérienne de football (FAF) et l’USMA ont eu quand même l’audace d’afficher leur intention de saisir le Tribunal sportif arbitral (TAS), pour éviter une disqualification du tournoi continental.
A travers de geste mal placé et qui n’a rien de politique comme s’efforcent de le sous-entendre les médias algériens, les dirigeants algériens ont dépassé outre-mesure l’entendement en voulant s’accaparer un rôle ou une mission qui revient de droit à l’Organisation des Nations Unies, seul organisme rassemblant l’ensemble des Etats de la planète, habité à dire qui est un Etat et qui ne l’est pas et quelles sont ses frontières.
Faut-il rappeler dans ce même contexte que le régime vert-kaki reconnait la pseudo-république sahraouie qu’il a même autorisée à établir une soi-disant ambassade à Alger alors que cette entité fantoche n’a jamais été reconnu comme un Etat souverain par l’ONU et en même temps il conteste la souveraineté du Maroc sur une partie de son Sahara Occidental.
Faut-il aussi rappeler que l’histoire du Royaume du Maroc est millénaire par contre l’Algérie n’a vu le jour qu’après les longues périodes coloniales d’abord turque (1515 à 1830) et ensuite française (1830-1962). La seule référence de l’histoire algérienne se résume en l’émir Abdelkader ibn Muhieddine qui bizarrement prêtait allégeance au sultan du Maroc et demandait même son soutien et sa protection contre les forces coloniales françaises.