Les affrontements armés dans les zones rurales du Nord de l’Ethiopie qui se déroulent à l’abri des médias internationaux, ont déjà provoqué le déplacement de «plus de 50.000» personnes, a déploré ce lundi 22 avril, le Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations Unies (OCHA).
L’OCHA indique que ces affrontements ont lieu depuis le 13 avril dernier, précisant que la plupart de ces déplacés, principalement des femmes, des enfants et des personnes âgées, cherchent «toujours refuge dans les villes de Kobo et Sekota dans la région d’Amhara».
Les 13 et 14 avril, des «affrontements armés ont eu lieu à Alamata, dans la région septentrionale du Tigré. Un nombre indéterminé de victimes y a été signalé», a détaillé la même source.
Sur le terrain, la situation humanitaire «est désastreuse et des milliers de femmes et d’enfants ont besoin d’une aide de grande envergure pour survivre», alerte l’OCHA.
Le Gouvernement et les partenaires humanitaires ont «commencé à fournir de la nourriture et des services de santé qui restent inadéquats en raison des ressources limitées», précisent des sources officielles éthiopiennes.