Le Rwanda a abrité en début de semaine, le Forum commercial Chine-Afrique de l’Est qui a réuni des investisseurs des deux parties.
Il s’agit là d’une plateforme qui fait partie des efforts déployés pour accroître les investissements chinois au Rwanda, selon Francis Gatare, président du Conseil de développement rwandais.
D’après les chiffres officiels, les investissements chinois au Rwanda ont totalisé plus de 170 millions de dollars ces cinq dernières années.
Présent au Forum, le président de la Chambre de commerce chinoise en Afrique de l’Est, Han Jun, a fait savoir que son institution travaille justement pour attirer plus d’investisseurs chinois dans la région d’Afrique de l’Est, sachant que les projets régionaux d’infrastructures, dans les secteurs manufacturier et immobilier figurent parmi leurs priorités.
Fière de sa forte croissance économique, et de sa position élevée dans l’«Indice de la facilité de faire des affaires» de la Banque mondiale, le Rwanda revendique un environnement adéquat pour les investissements directs étrangers (IDE).
Il y a deux semaines, le pays a intensifié sa campagne pour l’établissement de relations commerciales étroites avec des pays étrangers dans le but d’accroître les investissements étrangers dans le pays. Kigali a adopté une nouvelle loi sur l’investissement qui dresse, entre autres, les opportunités d’investissement potentielles dans le pays.
Le nouveau code prévoit, pour des investisseurs, une taxe de revenu préférentielle réduite de 30% à 15% dans certains secteurs prioritaires, une exonération d’impôts pouvant aller jusqu’à sept ans pour des investissements de plus de 50 millions de dollars dans des domaines stratégiques prédéfinis. Sans oublier des exemptions de taxe à la valeur ajoutée (TVA) conformément à la loi.
L’année prochaine, le Rwanda accueillera l’African Hotel Investment Forum (AHIF), une réunion de haut niveau qui rassemble les plus grands acteurs du secteur de l’hôtellerie.
Le président Paul Kagame et son gouvernement sont déterminés à offrir à leur pays le statut de pays à revenu intermédiaire d’ici à 2020.