L’Agence des États-Unis pour le Développement International USAID, la plus grande Agence bilatérale de développement au monde, vient de dresser le bilan de ses interventions en Angola depuis 2015.
L’administratrice de l’USAID, Samantha Power en visite cette semaine en Angola, a indiqué que l’Agence qu’elle dirige a touché «environ 20 pour cent des populations angolaises depuis 2015, avec quatre cent quinze millions de dollars américains investis dans le pays».
Ce grand investissement a permis d’offrir depuis 2015 «45 millions de tests antipaludiques, 35 millions de tests rapides pour le paludisme et 19 millions de moustiquaires» à différentes couches des populations de l’Angola.
Les USA à travers l’USAID font de la lutte anti-paludisme un secteur prioritaire de leur coopération en matière de santé en Angola. La coopération américaine promet dans ce sens un appui singulier aux provinces angolaises de Moxico et du Zaïre, avec «des formations, des médicaments et des moustiquaires».
De son côté, le Secrétaire d’État adjoint américain, Richard Verma a réitéré l’«engagement continu de son pays dans la lutte contre le paludisme en Angola», avec en ligne de mire des projections d’investissement dans les laboratoires et la recherche afin que, grâce à la science, les deux parties puissent parvenir à l’éradication du paludisme dans ce pas d’Afrique australe.
Selon des statistiques officielles angolaises, l’Angola a enregistré en 2023 «environ huit millions de cas de paludisme et une baisse de 30 pour cent du taux de mortalité dû à cette maladie».
Les USA investissent dans le développement du «corridor de Lobito» regroupant l’Angola, la RDC et la Zambie pour décloisonner l’exportation d’importantes mines de la région vers l’étranger. Cet investissement est le plus important de l’Administration américaine à l’heure actuelle sur le continent africain.