Le gouvernement central en Afrique du Sud a livré ce dimanche 28 avril, des garanties pour assurer la sécurité durant le déroulement le 29 mai prochain, des élections nationales et provinciales devant permettre le renouvellement du Parlement national et des Gouvernements au niveau local.
Lutter contre les fake news, la fraude électorale, la corruption, l’ingérence dans les devoirs des responsables électoraux, le vote forcé sont les principaux engagements pris par l’Etat sud-africain pour sécuriser le scrutin du 29 mai.
Le ministre sud-africain de la Défense et des Anciens combattants, Thandi Modise a donné des précisions autour de ces mesures sécuritaires qui vont encadrer l’avant, pendant l’après de ces élections.
«Nous avons mis en place des mesures pour protéger toutes les structures publiques qui seront utilisées pour le scrutin, y compris les points clés nationaux et d’autres infrastructures essentielles qui pourraient être ciblées par des éléments criminels », a indique la ministre Thandi Modise, prévenant que «toute personne qui nuira à des infrastructures essentielles ou les endommagera se rendra coupable d’un crime. Et sera condamnée à une peine maximale de 30 ans si elle est jugée coupable».
«En tant que Gouvernement, nous voulons adresser un sévère avertissement à quiconque aurait l’intention de perturber les élections: les agents des forces de l’ordre agiront avec fermeté à leur égard et les mettront derrière les barreaux», a insisté la ministre Thandi Modise.
Les élections générales du 29 mai s’annoncent comme les plus ouvertes dans la Nation arc-en-ciel 30 ans après la tenue des premières élections démocratiques et pluralistes dans ce pays le 27 avril 1994.
Le parti du Congrès National Africain (ANC) au pouvoir depuis 1994 verra rognée un peu plus son aura électorale au scrutin du 29 mai, selon des projections d’une kyrielle de sondages.