Le Gouvernement du Burkina Faso ne décolère pas contre l’Occident et notamment l’Union européenne (UE) dans le cadre de l’affaire des tueries présumées à Nodin et à Soro commise en février 2024.
Ce lundi 6 mai, le pouvoir d’Ibrahim Traoré a dénoncé «une immixtion inacceptable de la part de l’UE (Union européenne) qui a publié un communiqué reprenant les accusations de massacres de civils formulées par l’ONG Human Rights Watch (HRW) contre l’Armée burkinabè».
Sur ce délicat dossier des «tueries présumées à Nodin et Soro», l’Etat du Faso a précisé qu’une enquête interne est en cours avec l’appui des Nations Unies pour identifier les vrais coupables de cet éventuel carnage.
Le Gouvernement burkinabè reproche ouvertement à l’UE de «s’immiscer de manière manifeste et inacceptable dans les affaires internes des Burkinabè», d’après la diplomatie du Faso.
Le pouvoir d’Ibrahim Traoré avait préalablement dénoncé durant la semaine écoulée, la position commune du Royaume-Uni et des Etats-Unis sur ce même dossier, en rappelant sa ferme détermination à poursuivre son offensive contre les terroristes qui endeuillent son pays depuis 2015 à travers une série d’attaques ciblées.