L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a annoncé que le virus H5N1 de la grippe aviaire n’a jusqu’à présent, montré aucun signe d’adaptation permettant une transmission d’humain à humain, selon les informations relayées sur le site ONU Info.
«Jusqu’à présent, le virus ne montre pas de signes d’adaptation à la propagation chez l’être humain», a fait savoir, mercredi lors d’une conférence de presse, le Directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, tout en faisant prévaloir le fait que les personnes exposées à des animaux infectés devraient être testées pour recevoir des soins si nécessaire, et qu’une «surveillance accrue est nécessaire».
Il a fait aussi part de la recommandation du conseil permanent de l’OMS, celle de «consommer du lait pasteurisé» dans tous les pays. Bien que le virus ait été détecté dans du lait cru aux États-Unis, «les tests préliminaires montrent que la pasteurisation tue le virus», a-t-il assuré.
Selon l’OMS, la pasteurisation est un processus de traitement thermique du lait qui réduit le nombre de micro-organismes pathogènes possibles afin qu’ils ne représentent pas un danger significatif pour la santé des hommes et permet également de prolonger la durée de vie du lait.
Le patron de l’OMS a indiqué également que, sur la base des informations disponibles, son institution continue d’estimer que le risque pour la santé publique posé par le virus H5N1 de la grippe aviaire est faible et de faible à modéré pour les personnes exposées aux animaux infectés.
Il a assuré que son agence dispose d’un système de surveillance de la grippe à l’échelle mondiale grâce à un réseau de centres dans 130 pays, de sept centres de collaboration et de 12 laboratoires de référence dotés des capacités et des exigences de biosécurité nécessaires pour traiter les virus H5 ; sans oublier un cadre de préparation à la grippe pandémique pour soutenir le développement rapide et la distribution équitable de vaccins en cas de pandémie de grippe.