Le président de la République démocratique du Congo (RDC), Félix Tshisekedi, s’est entretenu samedi 11 mai à Kinshasa, avec une délégation des chefs coutumiers, leaders religieux et opérateurs économiques de la communauté Nande, de la province du Nord-Kivu (Est).
D’après la présidence, la situation sécuritaire dans l’Est de la RDC, le bombardement du camp des déplacés de Mugunga à Goma et la question socio-humanitaire pour indemniser les victimes étaient au centre des échanges entre le Chef de l’Etat et ses interlocuteurs.
«Nous sommes venus présenter au Chef de l’État la situation critique que nous traversons dans l’Est, plus particulièrement au Nord-Kivu, caractérisée par des massacres, des viols, des kidnappings, …», a déclaré Mgr Mohindo Isesomo, évêque du diocèse anglican du Nord-Kivu, cité par la présidence sur son compte X.
A en croire ce prélat, le Président Tshisekedi qui a réitéré sa volonté de continuer «de mener des démarches pour que la paix revienne» dans la partie orientale du pays en proie à l’insécurité depuis des décennies, a promis également «de décréter une journée spéciale pour commémorer les victimes de l’Est en général et du Nord-Kivu en particulier».
L’Est de la RDC continue de compter ses morts et ses déplacés en raison des conflits. Depuis plusieurs mois, l’armée s’affronte avec la rébellion M23 qui s’est déjà accaparée de quelques localités dans cette partie du pays dont le sous-sol renferme d’énormes richesses minérales très convoitées.