Les Affaires étrangères d’Egypte soutiennent «formellement» depuis le week-end écoulé l’accusation de génocide portée contre Israël par l’Afrique du Sud auprès de la Cour internationale de Justice (CJI), suite à «l’offensive israélienne» lancée depuis le 07 octobre 2023 contre la Bande de Gaza.
Le Caire ne précise pas cependant quel type de soutien serait apporté à l’Afrique du Sud dans le cadre de cette nouvelle action en justice. L’offensive acharnée de l’armée israélienne contre la Bande de Gaza depuis octobre dernier, «a conduit à une crise humanitaire sans précédent qui a créé des conditions invivables dans la bande de Gaza, en violation flagrante des dispositions du droit international et du droit humanitaire international», a expliqué Le Caire dans un communiqué pour justifier son appui diplomatique à Pretoria.
La sortie diplomatique de l’Egypte intervient après une nouvelle saisine de la CIJ par Pretoria le 10 mai 2024. L’Afrique du Sud demande à cette Cour «d’ordonner à nouveau à Israël d’arrêter immédiatement son opération à Rafah et de se retirer de cette ville située à l’extrême-sud de Gaza».
Il s’agit dans la pratique de «mesures provisoires» supplémentaires, au motif que l’assaut contre Rafah pose «un risque extrême pour le matériel humanitaire envoyé à Gaza et pour les services de base dans l’enclave».
Etonnamment le régime algérien qui clame tout le temps tambour battant, son soutien et sa solidarité avec les Palestiniens et qui est politiquement plus proche que l’Egypte, du régime sud-africain, ne s’est pas associé cde près ou de loin aux nombreuses plaintes de Pretoria contre Israël auprès de la CJI.