Des représentants des secteurs de la défense et de la sécurité du Niger, du Mali, de la Tanzanie, de l’Ouganda et des Pays-Bas tiennent du 14 au 16 mai 2024 à Kigali (Rwanda), un atelier axé «sur l’impact des technologies émergentes sur la guerre moderne et l’importance d’adhérer au droit international humanitaire».
L’atelier, coorganisé par le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) et le Rwanda, a pour ambition de faire la lumière sur les «progrès technologiques rapides, notamment l’intelligence artificielle, la cyberguerre, les systèmes d’armes autonomes et la biotechnologie» et leur lien avec le droit international humanitaire.
Le CICR a rappelé lors de cet atelier, qu’il suit de près «le développement et l’utilisation de nouvelles méthodes de guerre et évaluait leur impact humanitaire».
Pour ce faire, le Directeur régional du CICR pour l’Afrique Patrick Youssef a souligné l’engagement de cet organisme à «sensibiliser l’opinion aux défis opérationnels humanitaires, juridiques et militaires posés par ces technologies dans les conflits armés contemporains».
Pays hôte de cet atelier, le gouvernement rwandais a clamé par la voix du général de brigade Ronald Rwivanga, porte-parole de la Défense et de l’Armée du Rwanda, sa détermination à promouvoir des «pratiques militaires responsables et éthiques, notant aussi la nécessité de minimiser les dommages collatéraux dans toutes les opérations de sécurité».