La Banque africaine de développement (BAD) et la Banque Centrale Populaire (BCP), l’un des grands groupes bancaires du Maroc présent dans 32 pays dans le monde, ont signé un accord de partage de risques (APR) de 70 millions de dollars destiné à stimuler le financement du secteur privé et à dynamiser le commerce en Afrique, annonce un communiqué publié vendredi sur le site de la BAD.
Le document précise que l’accord entre les deux institutions permettra de renforcer l’inclusion financière des opérateurs économiques, notamment les petites et moyennes entreprises (PME), et consolidera leurs capacités en matière de commerce extérieur. Il devrait catalyser près de 200 millions d’euros d’échanges.
Grâce à ce nouvel APR, le groupe BCP devrait consolider davantage son engagement en matière de financement de transactions de commerce en Afrique et le nouvel accord devrait lui offrir la possibilité de soutenir davantage sa clientèle et de renforcer ses relations avec les banques locales africaines, de plus en plus confrontées à une baisse des lignes de financement et de confirmation auprès de leurs correspondants étrangers.
«Main dans la main, nous offrons des solutions pour libérer le potentiel des entreprises qui croient en leur continent, y investissent et créent de la valeur ajoutée et des emplois», s’est félicité, le directeur général de la BAD pour l’Afrique du Nord, Mohamed El Azizi, lors de la cérémonie de signature dudit accord.
Pour le responsable-pays de la Banque pour le Maroc, Achraf Tarsim, «ce partenariat avec la BCP comprend des objectifs de diversification de la capacité de production du Maroc, de renforcement de sa compétitivité, de création de recettes fiscales supplémentaires, tout en générant de nouvelles opportunités d’emploi».
De son côté, le directeur général de la BCP, Kamal Mokdad, a souligné que «cette nouvelle convention avec la Banque africaine de développement représente un modèle idoine de collaboration Sud-Sud, offrant une solution globale adaptée aux besoins de développement du commerce panafricain et du commerce de l’Afrique avec le reste du monde».
Le nouvel accord, a-t-il expliqué, «apporte à la fois des solutions de financement et d’accompagnement des transactions commerciales des entreprises africaines et favorise un meilleur ancrage des banques locales du continent à l’international».