La ministre française de l’Ecologie, du Développement durable et de l’Energie, Ségolène Royal qui effectue actuellement une tournée en Afrique australe, pour la promotion de la Conférence internationale sur le climat (COP21), a déclaré ce mercredi, que l’Afrique australe n’a pas besoin d’assistanat ni d’argent, mais d’un transfert de technologies pour accéder aux énergies renouvelables.
Pour la ministre française, ces pays en croissance qui seront inéluctablement confrontés à un besoin de développement énergétique, ont déjà des atouts susceptibles de garantir ce besoin. Elle a cité, en exemple, la Namibie qui pourrait devenir le premier pays totalement autonome en énergie grâce au solaire et à l’éolien et la Zambie qui est déjà autonome à 95% grâce à l’hydraulique mais qui connaît une baisse du niveau des fleuves à cause du réchauffement climatique.
Ségolène Royal assistera demain jeudi à une réunion des ministres de l’environnement de l’Afrique australe et de l’océan indien, à laquelle elle a été invitée par le président botswanais, Seretse Ian Khama.
Sa tournée africaine qui a débuté le 2 août s’achèvera le 14 août prochain au Ghana. L’objectif de ce périple diplomatique est de sensibiliser les pays africains à prendre part à la prochaine conférence COP21, prévue en décembre prochain à Paris, en France.
Pour elle, une des raisons de l’échec des conférences précédentes sur le climat est que «les pays africains n’ont pas adhéré à cette démarche», alors qu’ils sont «les plus fortement touchés par le réchauffement climatique, par les pollutions des pays du Nord et ils n’ont pas les moyens d’accéder aux énergies renouvelables».
Par ailleurs, le chef du département français de l’Ecologie s’est déclaré optimiste quand à la réussite de l’édition de décembre, car, a-t-il dit, pour la première fois, le chef de l’Etat du pays organisateur François Hollande s’y engage personnellement et ne manquerait pas d’évoquer la question à chacune de ses entrevues avec ses homologues.