Le gouvernement de la Namibie qui crie haro sur les ravages de la sécheresse dans 14 régions du pays depuis le début de la semaine en cours, a décrété l’état d’urgence national.
La sécheresse représente une «menace pour les moyens de subsistance des ménages affectés, des interventions humanitaires sont nécessaires pour atténuer son impact négatif», a alerté la Primature de cet Etat d’Afrique australe. Il s’agit officiellement, de la plus grave sécheresse, à laquelle fait face le pays depuis un siècle.
«L’état d’urgence» a été déclaré en riposte à ce phénomène climatique qui touche les 14 régions du pays, selon des statistiques nationales. Vaste Etat d’Afrique australe mais peu peuplé, la Namibie avait déjà déclaré l’état d’urgence autour du même phénomène en 2013, 2016, 2019.
Environ 45 millions de dollars américains ont été alloués au «programme national de secours en cas de sécheresse» pour l’exercice 2024/2025, mais la Primature namibienne appelle d’ores et déjà à consolider ce financement pour anticiper d’éventuelles lourdes conséquences.
L’exécutif namibien fait ainsi appel au secteur privé du pays et aux partenaires au développement pour venir en aide aux zones sinistrées. La Namibie plaide pour des «ressources supplémentaires pour protéger des vies et des moyens de subsistance».
La sécheresse a habituellement de graves répercussions sur l’agriculture et l’élevage dans ce pays, en entrainant à titre d’exemple, «une baisse du rendement des cultures, de lourdes pertes de bétail et une hausse de l’insécurité alimentaire ». En 2019, la sécheresse avait tué «près de 100.000 têtes de bétail» et a donné lieu à une production agricole historiquement faible», rappelle à ce titre l’exécutif namibien.