Le Conseil de l’Union européenne (UE) a donné hier jeudi, son feu vert pour la conclusion de l’accord de partenariat économique (APE) entre l’UE et le Kenya, lequel accord devrait stimuler le commerce des marchandises et créer de nouvelles opportunités économiques entre les deux parties, à travers une coopération ciblée pour renforcer le développement économique du Kenya, indique un communiqué officiel.
Le même accord fournira un accès au marché de l’UE en franchise de droits et sans quotas à toutes les exportations du Kenya, à l’exception des armes, dès son entrée en vigueur, ainsi qu’une ouverture partielle et progressive du marché kenyan aux importations en provenance de l’UE.
Il comprend, d’après le communiqué, des dispositions contraignantes sur le commerce et le développement durable, telles que la protection du climat et de l’environnement et les droits du travail, ainsi qu’un mécanisme transparent de règlement des différends.
L’APE entre l’UE et le Kenya est présenté comme «le plus ambitieux que l’UE aura avec un pays en développement en matière de dispositions relatives à la durabilité».
«Cet accord renforcera notre coopération avec le Kenya, pôle économique de l’Afrique de l’Est. Les travailleurs, les entreprises et les commerçants des deux côtés bénéficieront de cet engagement commun en faveur du développement durable, notamment des droits du travail, de l’environnement et de l’action climatique», a déclaré le ministre belge des Affaires étrangères, des Affaires européennes et du Commerce extérieur, cité dans le communiqué.
L’accord entre les deux parties, signé le 18 décembre 2023 à Nairobi (Kenya) et approuvé le 29 février 2024, par le Parlement européen, entrera en vigueur le premier jour du deuxième mois suivant la date à laquelle les deux parties se seront notifié l’achèvement de leurs procédures internes respectives.
L’UE est la première destination des exportations du Kenya et son deuxième partenaire commercial, avec un total de 3,3 milliards d’euros d’échanges en 2022, en augmentation de 27 % par rapport à 2018, souligne le texte.