Le Groupe de la Banque africaine de développement (BAD) achève ce 31 mai 2024 à Nairobi, la capitale du Kenya, les travaux de ses Assemblées annuelles, après le lancement la veille, par la vice-présidente principale de la BAD, Tshabalala Bajabulile Swazi, du Système de sauvegarde intégré (SSI) révisé de l’institution.
Le SSI qui entre officiellement en vigueur ce vendredi 31 mai, avait été approuvé le 12 avril 2023 par le Conseil d’administration du Groupe de la BAD.
Cette nouvelle version du «SSI» remplace et abroge l’ancienne version de 2013 ainsi que toute disposition antérieure de tout instrument de la Banque, relative aux aspects de sauvegarde et de conformité environnementale et sociale, détaille l’institution panafricaine basée à Abidjan (Côte d’Ivoire).
Le SSI fournit un cadre cohérent garantissant que «toutes les opérations supportées par la Banque donnent la priorité à la durabilité environnementale et sociale, tout en promouvant une croissance inclusive dans toute l’Afrique», explique la BAD dans un communiqué.
«Le SSI reflète l’engagement inébranlable de la Banque en faveur d’un développement responsable à travers l’utilisation judicieuse et durable des précieux capitaux naturels du continent et la protection des droits et du bien-être des communautés», assure Tshabalala Bajabulile Swazi.
Le SSI révisé repose sur trois piliers clés que sont la «durabilité environnementale, l’inclusion sociale, la transparence et responsabilité». En intégrant les exigences du SSI dans toutes les opérations supportées par la Banque, «nous atténuons non seulement les risques, mais renforçons également la durabilité à long terme et l’impact positif des opérations supportées par la Banque», précise enfin Tshabalala Bajabulile Swazi.