Une vingtaine d’experts de l’ONU ont appelé le lundi 3 juin, tous les Etats membres à reconnaitre l’Etat de Palestine et à mobiliser toutes les ressources politiques et diplomatiques nécessaires en vue d’instaurer un cessez-le-feu immédiat dans la bande de Gaza.
Aussi bien ces défenseurs des droits de l’homme que la majorité des Etats membres des Nations unies restent convaincus que la reconnaissance d’un Etat palestinien, et donc la solution à deux Etats (Palestine et Israël), sont des préalables pour garantir l’instauration d’une paix durable dans l’ensemble du Moyen-Orient.
«La Palestine doit pouvoir jouir d’une pleine autodétermination, y compris la capacité d’exister, de déterminer son destin et de se développer librement», ont défendu les experts des nations Unies.
Actuellement, 146 pays reconnaissent officiellement le statut d’Etat palestinien, ce qui représente plus de 70% des 193 pays membres de l’ONU.
Par ailleurs, ces experts de l’ONU ont enjoint les Etats à s’abstenir de menacer et d’attaquer la CPI qui a demandé des mandats d’arrêt contre le Premier ministre israélien, le ministre israélien de la Défense et les principaux dirigeants du Hamas, soupçonnés de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité. De son côté, la Cour Internationale de Justice (CIJ) relevant des Nations a ordonné à Israël de mettre fin à ses opérations militaires à Rafah et de ne plus empêcher l’entrée de l’aide humanitaire.
«Ces tribunaux doivent fonctionner sans ingérence étrangère et sans menaces, afin de tenir la promesse d’une justice mondiale et d’une responsabilité individuelle pour toutes les victimes du conflit», ont soutenu les vingt experts.