L’Angola et les États-Unis d’Amérique ont scelle ce jeudi 6 juin à Washington, une nouvelle «entente militaire» qui prévoit une «assistance technique et logistique plus étroite» entre les Forces armées des deux pays.
Ce nouvel accord de coopération a été signé côté angolais par le Secrétaire d’État aux Ressources matérielles et aux Infrastructures du ministère de la Défense et Vétérans de la Nation, Afonso Carlos Neto, et côté américain par la Sous-secrétaire d’État adjointe à la Défense pour les Affaires de sécurité internationale américaine, Tressa Guenov.
Cet accord qui est le principal fruit d’une concertation de 48H des dirigeants des deux Etats autour de questions de la défense, intervient après une visite la semaine écoulée, du président angolais, João Ernesto dos Santos, un des principaux responsables de la Défense en Angola, au Pentagone, siège du ministère américain de la Défense, où il a abordé divers sujets bilatéraux avec le Secrétaire américain à la Défense, Lloyd Austin.
A travers cette nouvelle entente sécuritaire, Luanda sollicite auprès des USA le renforcement de sa «capacité technique et opérationnelle, comme l’acquisition d’un système de construction de machines de pointe et de ponts, de véhicules de transport et de logistique, d’une flotte de véhicules tactiques légers, d’avions» de guerre, précise l’accord conclu entre les deux Etats.
Les deux parties comptent approfondir leur rapprochement militaire à l’occasion de la 2è réunion du « Comité de défense entre les deux pays » programmée en 2025 à Luanda, conformément à un «Mémorandum d’accord» signé par l’Angola et les États-Unis en 2017.
L’Angola accueille à ce jour le plus grand investissement des USA en Afrique sur le plan économique. Il s’agit de la construction du «corridor de Lobito» qui vise à désenclaver l’Angola, la RDC et la Zambie.