Bien que confrontée à une instabilité politique chronique depuis le 20 octobre 2011, après l’assassinat du leader libyen, Mouammar Kadhafi, la Libye demeure un producteur essentiel du pétrole en Afrique et souhaite booster sa production d’or noir.
Le président de la Compagnie nationale libyenne de pétrole (NOC) Farhat Bin Gdara, a dévoilé ce dimanche 9 juin lors d’une réunion avec le Premier ministre Abdul-Hamed Dbeibah, à Tripoli, la capitale, les projections de sa Compagnie de porter «la production pétrolière quotidienne du pays à 2 millions de barils d’ici fin 2025» contre 1.250.775 barils/jour actuellement.
Les principales recettes de l’Etat libyen sont actuellement renflouées principalement par les exportations du pétrole et du gaz, malgré la litanie régulière des attaques armées contre les champs pétroliers et les ports du pays.
Au cours de la réunion avec le Chef du gouvernement, Bin Gdara a confirmé que l’objectif principal de la NOC est « d’augmenter la production à 2 millions de barils par jour d’ici la fin de l’année prochaine, à condition que l’augmentation de la production soit progressive selon le calendrier approuvé ».
D’après le président de la NOC, il faut aussi travailler avec le ministère du Pétrole et du Gaz pour faciliter le retour des compagnies pétrolières internationales en Libye et contribuer ainsi aux projets approuvés et aux plans visant à augmenter la production, précise un communiqué officiel.