Le Liban a réaffirmé sa position constante en faveur de la souveraineté du Maroc et de son intégrité territoriale, dans un communiqué publié par le ministre libanais des Affaires étrangères et des Émigrés, Abdallah Bou Habib, dans lequel il a mis en avant les liens de fraternité historiques et profondément enracinés entre son pays et le Royaume.
Le Liban tient à souligner les liens de fraternité historiques et profondément enracinés qui l’unissent au Royaume du Maroc frère et à son peuple, a indiqué le chef de la diplomatie libanaise dans un communiqué rendu public dimanche.
Tout en réaffirmant la position constante du Liban en faveur de la souveraineté du Royaume et de son intégrité territoriale, le ministre a exprimé le rejet par son pays de toute atteinte à la sécurité du Maroc.
Cette déclaration intervient suite à un appel téléphonique de l’ambassadeur du Royaume du Maroc au Liban au cours duquel les deux parties ont évoqué une conférence tenue dans la banlieue sud de Beyrouth et marquée par des positions hostiles au Royaume, précise le ministre libanais qui a fait part de «la condamnation par le Liban de toute position et déclaration portant atteinte au Royaume du Maroc et menaçant sa stabilité et son intégrité territoriale».
Le Liban «salue les relations fraternelles avec le Maroc et aspire toujours à renforcer la coopération entre les deux pays frères dans tous les domaines », ajoute le Chef de la diplomatie libanaise dans son communiqué.
Le rappel de la position du Liban sur le Sahara marocain intervient à la suite de la tenue le jeudi 5 juin dans la banlieue sud de Beyrouth, le fief du Hezbollah, mouvement chiite libanais, d’une conférence animée par le représentant du Polisario en Syrie, Mohamed Lamine El Kattab, d’origine mauritanienne, qui fait la navette entre la Syrie et le Pays basque en Espagne, où réside sa famille
D’ailleurs, le Hezbollah libanais est accusé, preuves à l’appui, de financer et armer le mouvement séparatiste sahraoui et d’assurer la formation militaire de ses miliciens armés du Polisario dans les camps de Tindouf avec l’appui des gardiens de la révolution iranienne et le consentement des autorités algériennes.