L’enrôlement des enfants par les milices armées du mouvement séparatiste « Polisario » dans les camps de Tindouf au Sud-ouest de l’Algérie a été vivement dénoncé lors de la session ordinaire du Comité des 24 (C24) de l’ONU qui se tient du 11 au 21 juin au siège des Nations Unies à New York.
“L’embrigadement des enfants dans les camps de Tindouf est une facette des violations systématiques et à répétition des droits de l’homme perpétrées sur le sol algérien par les responsables du mouvement séparatiste” sahraoui, a affirmé Zine El Abidine El Ouali, président de l’ONG « African Forum for Research Studies in Human Rights » (Forum africain pour la recherche et les études sur les droits de l’homme).
El Ouali a relevé que l’implication des enfants dans les conflits armés par le « Polisario » est une violation flagrante du droit international et des droits des enfants, notant que nombre d’organisations non-gouvernementales et médias internationaux ont tiré la sonnette d’alarme face à ces pratiques qui piétinent les droits les plus élémentaires des enfants.
Dès leur bas âge, ces enfants sont enrôle de force et assujettis à l’endoctrinement dans des centres militaires et exposés à l’idéologie funeste de la haine et de la violence, a-t-il dénoncé, soulignant qu’il est temps pour la communauté internationale d’agir pour mettre fin à ces pratiques criminelles et demander des comptes aux responsables et commanditaires de ces actes abjectes.
Il a affirmé que le pouvoir algérien qui abrite, finance et arme le groupe séparatiste, assume en premier chef, la responsabilité de ces abus et des graves violations des droits de l’homme dans les camps de Tindouf où les enfants-soldats sont souvent recrutés par des groupes terroristes et armés qui s’activent dans la région du Sahelo-saharienne.
De telles exactions ne peuvent être tolérées par la communauté internationale, a soutenu El Ouali, appelant les Nations Unies à faire pression sur le pouvoir algérien pour qu’il autorise le Haut commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) à procéder à l’enregistrement et au recensement des vrais Sahraouis séquestrés depuis près de cinq décennies dans les camps de Tindouf érigés en plein désert algérien.
Ces camps sont devenus de l’avis de nombreux observateurs, un no man’s land notoirement connu pour le trafic d’armes et de drogues, les enlèvements de dissidents et d’opposants à la doctrine séparatiste du Polisario, les pratiques de tortures dans les geôles secrètes, et le détournement de l’aide humanitaire sous le regard passif et complice des autorités du pays hôte, l’Algérie.