L’ex-chef d’Etat sud-africain, Jacob Zuma a déclaré dimanche que sa formation politique continuerait de contester les résultats des dernières élections législatives, qui, de son avis, ont été « truquées ».

« Les élections de 2024 ont été truquées », a affirmé le porte-parole de sa formation politique « uMkhonto weSizwe » (MK), Nhlamulo Ndhlela, en lisant une allocution au nom de Jacob Zuma.

« Nous avons demandé à notre équipe juridique de prendre toutes les mesures possibles, tant en Afrique du Sud qu’au niveau international, pour faire en sorte que justice soit rendue », a-t-il poursuivi.

L’ex-dirigeant sud-africain est demeuré assis et muet, le visage renfrogné, pendant la lecture de son discours, répondant par moments aux interrogations de la presse.

Le parti MK est arrivé en troisième positions lors du dernier scrutin, avec 14,6 % des suffrages exprimés, ce qui lui a permis de rafler 58 sièges dans le nouveau Parlement.

Cette formation politique a boycotté vendredi dernier, la première session parlementaire des nouveaux députés, lors de laquelle le chef d’Etat sortant Cyril Ramaphosa, le rival politique de longue date de Jacob Zuma, a été réélu pour un second mandat présidentiel.

Rappelons que Jacob Zuma a été exclu de son ancienne formation politique, le Congrès national africain (ANC), en raison d’accusations pour son implication dans des scandales financiers et de corruption, et a été remplacé par Cyril Ramaphosa à la direction de l’ANC.