Le parti du Congrès national africain (ANC), au pouvoir depuis la fin de l’apartheid en Afrique du Sud en 1994, et qui a perdu sa majorité absolue au Parlement lors des dernières élections législatives, s’est félicité, lundi 17 juin, de la participation de cinq partis politiques au gouvernement d’union nationale.
« Cinq partis ont officiellement signé la déclaration d’intention de participer au gouvernement d’union nationale », a annoncé dans un communiqué l’ANC qui fait partie de cette coalition aux côtés de l’Alliance démocratique, du Parti de la liberté Inkatha, du mouvement GOOD et de l’Alliance patriotique. Ce collectif « représente 273 sièges, soit 68 % des sièges de l’Assemblée nationale », ajoute l’ANC dans son communiqué, précisant que des discussions sont en cours avec d’autres formations pour les rallier au gouvernement d’Union nationale.
Le Congrès National Africain s’est engagé à garantir la représentation de tous les partis membres de cette coalition au sein du gouvernement et des assemblées législatives, précisant que les décisions seront prises par consensus et à l’aide de mécanismes de résolution des conflits si nécessaire.
Lors des législatives du 29 mai dernier, l’ANC a obtenu 159 des 400 sièges de l’Assemblée nationale, perdant pour la première fois la majorité absolue dont il disposait au parlement depuis une trentaine d’années. Le parti du président Cyril Ramaphosa a été contraint de former une coalition pour conserver le pouvoir et son leader, le président sortant, Cyril Ramaphosa, 71 ans, a été réélu vendredi 14 juin, pour un second mandat à la tête du pays, avec 283 voix pour, à l’issue d’un vote au Parlement.