L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a entamé, lundi 17 juin, la mise en route du Projet de réponse à l’épidémie de Monkeypox ou variole du singe, qui sévit dans les provinces de l’Equateur et de la Tshopo, en République démocratique du Congo (RDC).
Selon la presse locale qui a relayé cette information, ce projet qui s’tale sur six mois, «concerne la coordination, la surveillance, la prise en charge, la Prévention et le contrôle des infections (PCI), la communication des risques et l’engagement communautaire, la prise en charge psychosociale, aussi le volet laboratoire », a expliqué le point focal Monkeypox à l’OMS/Equateur, le Dr Briam Ajong, cité par Radio Okapi.
Ila en outre assuré que projet est vraiment un paquet intégré et complet, pour appuyer la lutte contre Monkeypox dans la province de de l’Equateur.
Le projet sera financé par des bailleurs de fonds, dont l’Agence des Etats-Unis pour le développement international (USAID). L’OMS a déjà mis à la disposition des autorités provinciales 66 kits des médicaments adéquats pour la prise en charge des malades.
A l’Equateur, l’épidémie a touché 18 zones de santé. Rien qu’au premier semestre 2024, la province a enregistré plus de 4.500 cas confirmés, avec plus de 280 décès, des chiffres largement supérieurs à ceux enregistrés les deux années précédentes, à la même période.
L’OMS entend impliquer, en plus des bailleurs de fonds, les autorités locales et la population en vue de garantir le succès du projet. De façon globale, 24 des 26 provinces du pays, dont Kinshasa, la capitale, sont touchées par le Monkeypox. Il s’agit d’une maladie virale parfois mortelle, qui a été signalée principalement dans les pays africains de l’Ouest et ceux du bassin du Congo, comme la RDC.