L’armée du Burkina Faso a réfuté, mardi dans un communiqué publié sur son compte X, les allégations relatives à des mouvements d’humeur et de mutineries dans quelques casernes militaires du pays.
« Depuis quelques temps, les rumeurs sur les réseaux sociaux font état de mouvements d’humeur et de mutineries dans certaines casernes militaires », souligne le document signé par le chef d’état-major général des armées, le colonel-major Célestin Simporé, expliquant que « ces informations infondées et mensongères sont l’œuvre d’individus et de groupuscules mal intentionnés, aux desseins funestes».
Ce responsable a tenu à rassurer les populations « qu’il n’en est rien», précisant que «ces allégations visent à semer le doute, à créer la psychose dans l’opinion publique, et à démoraliser les troupes fortement engagées dans le combat de libération du peuple».
Les forces combattantes du pays restent pour leur part focalisées sur les opérations de reconquête du territoire, a-t-il poursuivi, appelant les citoyens à « toujours faire confiance » aux forces de défense et de sécurité et aux volontaires pour la défense de la patrie (VDP) qui « veillent chaque jour à leur sécurité».
De même, le chef d’état-major général des armées a appelé les citoyens à vaquer à leurs occupations quotidiennes «en toute quiétude», après les avoir remercié pour leur «soutien constant».
Rappelons que les rumeurs de mutinerie ont fait le tour des réseaux sociaux suite à une attaque meurtrière qui a visé, mardi 11 juin, un détachement militaire dans la localité de Mansila au Nord-est du pays, près de la frontière nigérienne.
Le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM) a revendiqué l’assaut et déclaré avoir tué une centaine de soldats, tandis que des témoins ont évoqué de nombreuses victimes civiles, mais l’armée n’a pas donné de bilan de cette attaque.