Un informaticien résidant en France a été violemment agressé dimanche dernier par trois individus alors qu’il se rendait à un rassemblement contre le régime algérien sur la place de la République à Paris. Grâce à l’intervention de la police française qui était chargée de la surveillance du rassemblement, il a réussi à échapper à ses agresseurs avant de porter plainte au commissariat du Vème arrondissement. « Ce n’est pas la première fois que je suis victime de telles attaques », a-t-il déclaré à Mondafrique après avoir été interrogé par la police. « J’ai même été menacé le 25 mai à Bruxelles lors d’une manifestation organisée par nos associations d’opposants. »
Un seul membre de ce groupe a été appréhendé par la police française. Il s’agit d’un certains Hemza Cheridi, un individu sans papiers utilisé apparemment par les services algériens pour intimider la diaspora algérienne et la dissuader de se mobiliser en prévision des élections présidentielles de septembre.
La pression populaire, débutée à Kherrata le 22 février 2019, connaît actuellement un certain recul, mais continue de susciter l’inquiétude du régime. Chaque dimanche, quelques centaines d’Algériens se rassemblent sur la place de la République pour maintenir cet engagement qui reste fragile.
Une partie des services algériens semble ne pas tolérer ces voix dissidentes au cœur de Paris, bien que leur écho soit limité, à la fois à Paris et à Alger, par les réseaux de sympathisants et certaines élites algériennes.