Le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest, le diplomate mozambicain, Leonardo Santos Simao a réitéré ce mardi 25 juin à Abidjan, son inquiétude face à la situation sécuritaire dans cette région du continent africain, à l’issue d’une audience que lui accordée le Président ivoirien, Alassane Ouattara.
«J’ai échangé avec le Président de la République de Côte d’Ivoire sur des informations relatives à la situation sécuritaire, politique, économique et sociale de la région » ouest-africaine, a-t-il déclaré.
« La situation sécuritaire est préoccupante, parce qu’il y a toujours, une expansion du terrorisme avec beaucoup de victimes, surtout parmi les populations civiles », a souligné le diplomate Santos Simao, ajoutant avoir parlé avec le président Ouattara, «spécifiquement de l’espace territorial dans lequel le terrorisme est devenu plus agressif».
« Les problèmes sécuritaires en Afrique occidentale sont transversaux, et il faut leur opposer une réponse holistique, suggère le patron de l’ONU en Afrique occidentale, estimant qu’«il faut une analyse globale de la région sur les phénomènes de violence, dans le trafic des armes, des trafics de drogue et le trafic d’êtres humains. Il y a pas mal de préoccupations dans la zone».
Une position de l’ONU en Afrique occidentale qui rejoint les grandes lignes de la politique communautaire de la CEDEAO dans l’espace sous-régional. Nées dans le Sahel en 2012, les manifestations de l’extrémisme violent en Afrique occidentale ont dorénavant gagné les pays côtiers de cette sous-région comme la Côte d’Ivoire, le Ghana, le Bénin et le Togo.