La CEDEAO a annoncé jeudi dans un communiqué, le lancement officiel, la veille, du Hub régional pour les engrais et la santé des sols pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel, en collaboration avec des partenaires techniques et financiers tels que du groupe marocain OCP Afrique, l’IITA, l’APNI, l’IFDC, l’UM6P et la Banque mondiale.
Alors que l’Afrique est le grenier alimentaire du monde, certains facteurs comme l’utilisation inefficace des engrais et la mauvaise gestion de la santé des sols font que le continent a encore du mal à se nourrir convenablement, regrette l’organisation sous-régionale.
D’après le communiqué, le Hub, hébergé sur le campus de l’Institut international d’agriculture tropicale (IITA) à Ibadan (Nigeria) et bénéficiant d’un financement initial de la Banque mondiale et d’OCP-Africa, vise à améliorer la santé des sols et la productivité agricole à travers la région.
Son principal rôle est de fournir une assistance technique au développement et à la mise en œuvre d’investissements dans les engrais et la santé des sols dans les pays de la CEDEAO, y compris la Mauritanie et le Tchad.
Le Hub est précisément destiné aux pays de l’Afrique de l’Ouest et du Sahel afin d’améliorer la santé des sols à long terme et la gestion de la fertilité pour un rendement et une rentabilité accrue, une utilisation efficace des ressources (nutriments, eau, main-d’œuvre, semences) et la résilience au climat.
Ce projet constitue un sous-programme de la CEDEAO régi par un Consortium de partenaires techniques dont l’IITA, l’International Fertilizer Development Center (IFDC), l’Africa Plant Nutrition Institute (APNI), OCP-Africa et l’Université Polytechnique Mohamed 6 (UM6P-Maroc), et coordonné par l’IITA.
Pour le lancement du Hub, la CEDEAO dit s’être appuyé sur le chemin parcouru depuis la Déclaration d’Abuja sur les engrais en 2006 jusqu’au Sommet africain sur les engrais et la santé des sols de mai 2024 tenu à Nairobi, au Kenya.
La CEDEAO a profité de l’occasion pour exhorter toutes les parties prenantes à unir leurs forces pour inverser le cours de l’insécurité alimentaire en Afrique de l’Ouest.