L’Etat gabonais défend de nouveau un choix stratégique suite au rachat de la société Assala Energy

En marge de la traditionnelle cérémonie de la levée des couleurs instaurée par le CTRI (pouvoir de Transition en place depuis fin août 2023), l’Etat gabonais a défendu et vanté ce 1er juillet son «rachat définitif du Groupe Assala Energy», 2è producteur d’hydrocarbures dans le pays, derrière le français Perenco.

Ce rachat valorise «le droit de préemption de l’État» gabonais en matière d’exploitation des hydrocarbures du pays, a mis en avant le Président Brice Clotaire Oligui Nguema. Le Gabon a fait valoir ses droits de préemption au détriment d’une multinationale française qui était aussi sur le pont de procéder à ce rachat. Près de 2 millions de dollars ont été investis par l’Etat gabonais, dans cette opération financière stratégique.

«Cette acquisition, dont nous pouvons être fiers, permettra à terme d’augmenter nos recettes, nous permettant ainsi de réaliser nos nombreux projets de développement avec plus de marges », a expliqué le Chef de l’État gabonais, affirmant que «la réussite de cette opération qui contribue à rendre au peuple gabonais sa dignité, démontre une fois de plus la crédibilité des autorités de la Transition».

Le «rachat définitif du Groupe Assala Energy» s’est déroulé en deux phases durant le 1er semestre 2024. Il s’est agi d’une part, de la signature le 15 février 2024, du «contrat d’achat entre Gabon Oil Company et le Fonds de pension américain Carlyle, garantit par un dépôt d’environ 123 milliards de FCFA». Et d’autre part, le 21 juin 2024, le «versement de 513 milliards de francs CFA et 12 milliards de francs CFA de frais de droit de douanes» par l’acheteur.

Le pétrole représente 60% des recettes fiscales et 80% des revenus d’exportation du Gabon, pays d’Afrique centrale très peu peuplé.