Troisième économie d’Afrique de l’ouest derrière le Nigeria et la Côte d’Ivoire, le Ghana continue de faire face à une spirale d’inflations dont le taux est passé de «23,1% en mai à 22,8% en juin 2024», selon les dernières données publiées le mercredi 10 juillet, par l’Institut de la statistique du Ghana (GSS).
Le GSS attribue ce léger repli du taux d’inflation à la baisse des prix des produits non alimentaires au cours du mois de juin 2024. «Par rapport au mois de mai 2024, l’inflation des produits non alimentaires a diminué de deux points de pourcentage pour atteindre 21,6% en juin, tandis que l’inflation des produits alimentaires a augmenté de 1,4 point de pourcentage pour atteindre 24% en juin», a expliqué Samuel Kobina Annim, statisticien du gouvernement au GSS.
L’Institut de la statistique du Ghana rappelle par ailleurs que l’inflation pour les «articles produits localement et ceux importés s’est maintenue respectivement à 25% et 17,5%» entre mai et juin 2024.
Depuis 2020, l’économie ghanéenne est confrontée à un cycle d’inflations qui ont courroucé une grande partie de la population locale. Avec l’aide du Fonds monétaire international (FMI), ce pays ouest-africain met actuellement en œuvre des réformes économiques soutenues par un prêt de 3 milliards de dollars américains, avec pour finalité de remédier «à l’impact d’une inflation élevée, d’un régime de taux de change volatile et du surendettement de l’économie nationale».