Après ses 100 premiers jours d’exercice du pouvoir, le Président Diomaye Faye du Sénégal s’est prononcé le week-end écoulé sur plusieurs dossiers brûlants que l’exécutif sénégalais tient à cœur. Parmi eux, la facilitation dont est en charge Bassirou D. Faye au nom de la CEDEAO auprès de la Confédération de l’AES (Alliance des Etats du Sahel).
Devant des médias sénégalais et en langue nationale wolof, le Président Faye a concédé que la CEDEAO est en difficulté après le retrait de ses trois membres que sont le Mali, le Niger et le Faso. Résolument optimiste, D. Faye a dit «envisager avec humilité et sans illusion sa tâche de médiateur pour les convaincre de revenir» dans cette Communauté portée sur les fonts baptismaux le 28 mai 1975.
Pour passer de la parole aux actes, le jeune dirigeant de 44 ans a promis de tout faire pour essayer de faire revenir les trois pays défectionnaires de l’AES autour de la table de négociation. «J’ai la chance ou la malchance de ne pas avoir été là quand les sanctions étaient prises par la CEDEAO contre les Etats de l’AES. Ces Etats ne me regardent pas comme étant quelqu’un parmi ceux qui les ont sanctionnés. Donc, ils ont cette facilité à me parler plus qu’ils ne peuvent le faire avec les autres. C’est un atout qu’il faut mettre au service de la communauté», a expliqué le Président sénégalais.
Le 7 juillet 2024, au terme de sa 65è session ordinaire, la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEDEAO a confié la facilitation de la communauté auprès des Etats de l’AES à deux Chefs d’Etat ouest-africains. Il s’agit de Bassirou D. Faye du Sénégal, et de Faure E. Gnassingbé du Togo.