Le continent africain dispose depuis ce 21 juillet 2024 d’un nouvel instrument à même de financer son développement. Il de l’AAC (Consortium financier arabo-africain) porté sur les fonts baptismaux à Accra (Ghana) sur initiative de la Commission de l’UA (Union Africaine) et de la BADEA (Banque arabe pour le développement économique en Afrique).
L’AAC a vu le jour en marge de la tenue de la 6è réunion de coordination de mi-année de l’UA, une rencontre qui a pris le pouls de la vie de l’institution panafricaine en présence d’une dizaine de dirigeants africains.
Fahad Aldossari, président du Conseil d’administration de la BADEA, se veut ambitieux pour l’Afrique pour le compte des 5 prochaines décennies. «La BADEA ne ménagera aucun effort pour garantir que ce Consortium réussisse à concrétiser la vision de la collaboration et de la coordination des institutions financières arabo-africaines pour mobiliser des ressources pour le continent», s’est engagé ce haut cadre financier.
Une profession de foi qui réjouit l’hôte de la grand-messe diplomatique de ce 21 juillet 2024, le Président Nana Akufo-Addo. «Nous avons besoin de partenariats aussi solides pour tirer parti de nos forces collectives afin de surmonter ces défis (…) Bâtissons sur les succès du passé et travaillons ensemble pour relever les défis de l’avenir. Efforçons-nous de créer un avenir plus prospère, inclusif et durable pour tous nos peuples», s’est réjoui Nana Akufo-Addo.