Le bilan humain du glissement de terrain survenu le lundi 22 juillet dans l’Etat régional d’Ethiopie du Sud après de fortes pluies dans cette zone difficile d’accès, ne cesse de grimper et les autorités locales s’attendent à une augmentation du nombre des victimes.
Cette catastrophe, une grande première en Ethiopie, s’est produite dans le Kebele (plus petite division administrative) situé dans le district de Woreda relevant de Geze-Gofa, une zone rurale et vallonnée.
«Les informations fournies jusqu’à présent font état de 148 hommes et 81 femmes, soit au total 229 personnes, qui ont perdu la vie» dans cette catastrophe naturelle, d’après un communiqué diffusé mardi en fin de journée, par le service de communication de la zone administrative de Gofa.
Ce lourd bilan reste malheureusement provisoire, au regard des vastes opérations de secours en cours. Selon l’Bureau de la coordination des affaires humanitaires de l’ONU (OCHA), «plus de 14.000 personnes ont été touchées» par les fortes pluies qui se sont abattues ces derniers jours sur cette région située à environ 450 kilomètres d’Addis Abeba et dix heures de route.
Le directeur de l’Division Alerte précoce à la Commission éthiopienne de Gestion des risques de catastrophe (EDRMC), Firaol Bekele, a expliqué à la presse que des «précipitations prolongées avaient entraîné un premier glissement de terrain, lundi matin, suivi par un deuxième qui a enseveli ceux allés porter secours aux premières victimes».
«Dimanche soir, il y a eu de fortes pluies qui ont duré longtemps… Ces fortes pluies sont la cause principale de ce glissement de terrain dévastateur», a-t-il ajouté.